En jetant un regard rétrospectif sur l’année 2022, j’aimerais, en tant que président, mettre l’accent sur trois thèmes stratégiques parmi la diversité des activités : les relations avec l’Europe, la planification stratégique ainsi que la coopération internationale responsable.
Tant que l’association complète à Horizon Europe et Erasmus+ n’est pas atteinte, il convient, pour garantir autant que possible l’attractivité de la place suisse de la recherche et de l’innovation, de tout mettre en œuvre pour assurer les moyens financiers prévus pour les mesures transitoires, complémentaires et de remplacement. Le savoir et la formation font partie des principales ressources de la Suisse. Si les hautes écoles sont affaiblies, la place économique suisse perd également de son attractivité. Il est donc dans l’intérêt général d’éviter une érosion du positionnement international de la place scientifique suisse.
swissuniversities élabore tous les quatre ans une planification stratégique à l’intention de la Conférence suisse des hautes écoles. Pour les hautes écoles suisses, les objectifs suivants sont au centre des préoccupations pour les années 2025–2028 : garantir l’excellence internationale, maintenir la haute qualité de l’enseignement, de la recherche et de l’innovation, renforcer leur intégration dans le tissu social et économique de la Suisse et partager le savoir avec un large public. La réalisation de ces objectifs requiert l’engagement et la coordination de tous les actrices et acteurs de la formation, de la recherche et de l’innovation, le soutien de l’Etat, ainsi que la mise à disposition de moyens financiers adéquats pour concrétiser les mesures.
swissuniversities a publié un guide pour des collaborations internationales responsables. Les hautes écoles de Suisse et du monde entier s’engagent de plus en plus dans des collaborations internationales. Elles partagent la nécessité et la responsabilité d’évaluer chaque collaboration potentielle au regard de valeurs telles que la liberté académique et l’autonomie institutionnelle, les aspects éthiques et juridiques ainsi que des enjeux liés au transfert de connaissances.
Au terme de trois années de présidence marquées par des défis d’une ampleur inédite, je me réjouis de voir que swissuniversities a poursuivi son chemin pour devenir la voix des hautes écoles suisses, s’exprimant à la fois au nom des hautes écoles universitaires, spécialisées et pédagogiques. Je tiens à remercier tous les partenaires et collègues pour leur collaboration toujours constructive et collégiale.
Prof. Dr Yves Flückiger
Président swissuniversities
L’année 2022 a été marquée par de nombreux défis à l’évolution rapide. La pandémie de coronavirus, encore très présente au début de l’année, s’est atténuée au fil des mois et nous avons pu nous réjouir du retour à la normalité. En février, la Russie a lancé une guerre d’agression contre l’Ukraine, à la suite de laquelle les hautes écoles se sont investies pour accueillir des étudiant·es ainsi que des chercheuses et chercheurs en danger. L’augmentation des prix de l’énergie découlant de cette crise a placé les hautes écoles devant des problèmes institutionnels et financiers qui n’avaient pas été prévus.
Même face à ces multiples défis, les hautes écoles suisses ont montré qu’elles étaient flexibles et innovantes, et qu’elles pouvaient réagir rapidement aux changements.
Globalement, l’année 2022 a montré à quel point la capacité d’adaptation et de collaboration des hautes écoles suisses au niveau international sont importantes. Ces caractéristiques resteront indispensables à l’avenir pour relever les défis qui nous attendent et pour façonner avec succès l’avenir des hautes écoles suisses.
Dans ce contexte, il est une fois de plus très clair que la collaboration avec les partenaires européens est plus importante que jamais, notamment en ce qui concerne la circulation des scientifiques et des étudiant·es. Malheureusement, malgré tous les efforts fournis, aucune solution n’a pu être trouvée en 2022 pour associer pleinement la Suisse aux programmes européens de recherche et de formation.
La tâche centrale du secrétariat général de swissuniversities consiste à apporter un soutien aux hautes écoles. Ce n’est que grâce au travail engagé et orienté sur des solutions de toutes les collaboratrices et tous collaborateurs du secrétariat général que nous pouvons nous acquitter de cette mission. Je les remercie très chaleureusement pour leur engagement et leur énergie au service de notre équipe et des hautes écoles suisses.
Nous remercions également tous nos collègues des hautes écoles, de la Confédération et des cantons pour leur collaboration stimulante et constructive !
Martina Weiss
Secrétaire générale de swissuniversities
Les hautes écoles suisses et du monde entier s’engagent de plus en plus dans la collaboration internationale. Si cela leur offre des possibilités uniques d’élargir leur champ d’action, d’aborder des problèmes globaux urgents et de proposer à leurs étudiant·es ainsi qu’à leur personnel des opportunités internationales, cela exige aussi une prise de conscience accrue et un plus grand sens des responsabilités de la part de tous les actrices et acteurs impliqués. Ils partagent la nécessité et la responsabilité d’évaluer toute collaboration potentielle au regard de valeurs telles que la liberté académique et l’autonomie institutionnelle, les aspects éthiques et juridiques, ainsi que l’utilité et les avantages du transfert de connaissances. Les pays comme la Chine, la Russie, l’Iran, la Turquie ou la Hongrie sont particulièrement concernés par ces questions.
La liberté académique est la base de la recherche et de l’enseignement. Elle comprend « le droit de définir librement les questions de recherche, de choisir et de développer des théories, de collecter du matériel empirique et d’utiliser des méthodes de recherche académiques solides, de remettre en question des connaissances acceptées et d’apporter des nouvelles idées. Cela inclut le droit de partager, de diffuser et de publier ouvertement les résultats, également par le biais de la formation et de l’enseignement. Les chercheuses et chercheurs sont libres de donner leur avis sans être désavantagés par le système dans lequel ils travaillent ou par la censure et la discrimination gouvernementales ou institutionnelles. » (Déclaration de Bonn sur la liberté de la recherche scientifique, acceptée lors de la Conférence des ministres de l’Espace européen de la recherche (EER) du 20 octobre 2020 à Bonn).
Si ces valeurs académiques peuvent prétendre être universelles, en réalité elles ne le sont pas. De plus en plus, leur universalité est remise en question ou interprétée différemment dans différentes régions. Cette question doit être abordée avec les partenaires. C’est dans ce contexte que swissuniversities a publié un guide, le 18 mai 2022 : Vers des collaborations internationales responsables : un guide pour les hautes écoles suisses.
L’objectif de ce guide est d’aider les hautes écoles suisses, leurs décideuses et décideurs et leurs communautés – professeur·es, chercheuses et chercheurs, étudiant·es, personnel technique et administratif – à
évaluer les avantages, les défis et les risques liés à la collaboration internationale envisagée,
utiliser les ressources existantes et tirer des enseignements des « bonnes pratiques » et
promouvoir une plus grande cohérence en la matière entre hautes écoles suisses.
Ce document est conçu comme un outil de réflexion et de discussion. Il propose des dimensions et des questions à prendre en compte lors de la planification, de la préparation, de la réalisation, de l’évaluation ou de la consolidation d’activités de collaboration avec des partenaires académiques ou privés dans un contexte international. swissuniversities est également membre d’organisations internationales telles que Magna Charta et Scholars at risk.
Les conséquences de la guerre d’agression russe contre l’Ukraine, qui a commencé le 24 février 2022, ont également placé le paysage suisse des hautes écoles devant d’importants défis : plus de 75 000 réfugié·es ont été enregistrés en Suisse jusqu’à présent, parmi lesquels de nombreuses personnes issues de milieux universitaires et des enfants. Il n’est pas possible aujourd’hui de prévoir l’issue et la durée du conflit.
Actuellement, les hautes écoles suisses sont confrontées à des charges considérables en termes de ressources humaines et financières afin de pouvoir proposer des structures de soutien aux réfugié·es ukrainien·nes. Dans l’intervalle, plus de 900 étudiant·es ukrainien·nes, ainsi que plus de 150 chercheuses et chercheurs ukrainien·nes sont inscrits dans les hautes écoles suisses.
En 2022, swissuniversities a aidé par différents moyens les hautes écoles à faire face à ce défi complexe :
Un site Internet rassemblant des informations pour les réfugié·es, étudiant·es, chercheuses et chercheurs et institutions a été mis en ligne.
Deux enquêtes ont été menées sur les défis et les besoins des hautes écoles en matière d’accueil des étudiant·es, chercheuses et chercheurs ukrainien·nes.
Différentes plates-formes consacrées à l’échange entre les hautes écoles ont été mises sur pied et coordonnées.
Le dialogue institutionnel avec nos partenaires nationaux, notamment le Secrétariat d’État aux migrations, le Fonds national suisse et le Secrétariat d’État à la formation, à la recherche et à l’innovation, a été approfondi.
Concernant la perspective à moyen et long terme, quelques questions restent en suspens : le financement des multiples structures d’aide aux étudiant·es ukrainien·nes n’est pas encore assuré sur le long terme dans la plupart des cas et est soutenu actuellement par des fonds réguliers des hautes écoles. Il est donc fort probable que le thème de l’accès aux hautes écoles pour les réfugié·es restera d’actualité dans les années à venir.
L’année 2022 a été marquée par la finalisation de la proposition de Coordination de la politique des hautes écoles à l’échelle nationale 2025–2028 de swissuniversities. Elaborée tous les quatre ans à l’intention de la Conférence suisse des hautes écoles (CSHE), cette planification stratégique définit les priorités et les mesures transversales prévues par les hautes écoles à la lumière de leurs objectifs communs. Elle a été suivie et complétée par l’élaboration d’esquisses de projets pour des contributions liées à des projets. C’est sur cette base que les contributions fédérales prévues par l’art. 47 LEHE seront octroyées.
Pour les hautes écoles suisses, les objectifs suivants sont au centre des préoccupations pour les années 2025–2028 : l’encouragement de la relève scientifique, le maintien de l’excellence de la recherche et de l’enseignement en tant que base du positionnement des hautes écoles au niveau national comme international, la digitalisation et le mouvement vers l’Open Science comme moteurs essentiels des développements à venir, ainsi que la contribution des hautes écoles à une société durable et plus largement à la vie sociale économique et politique du pays. Ce faisant, les hautes écoles garantissent l’égalité des chances, la diversité et l’inclusion, et elles s’engagent pour une organisation et des prestations flexibles, individualisées et efficientes. Dans ce contexte, des esquisses de projets pour des contributions liées à des projets ont été élaborées dans les domaines de la digitalisation, de la durabilité, de l’égalité et de l’équité des chances.
La réalisation de ces objectifs requiert la mise à disposition de moyens financiers adéquats pour concrétiser les mesures. En effet, la croissance des contributions fédérales doit pouvoir suivre celle du nombre d’étudiant·es simplement pour maintenir la qualité actuelle, puisque les contributions sont attribuées notamment sur la base du nombre d’étudiant·es. Dans un environnement déjà marqué par une augmentation des coûts de la recherche, la non-association de la Suisse à Horizon Europe entraîne de plus une perte financière nette pour les hautes écoles, puisqu’elle génère une augmentation des coûts des coopérations avec l’étranger, qui doivent être renouvelées et redéfinies. Parallèlement, la transformation numérique en cours exige des investissements considérables de la part des hautes écoles.
swissuniversities plaide ainsi pour un scénario de croissance de 3,5% en termes réels, condition pour éviter une stagnation ou un recul de l’excellence de l’enseignement et de la recherche au sein des hautes écoles suisses.
Le 28 novembre 2021, l’initiative « Pour des soins infirmiers forts (initiative sur les soins infirmiers) » a été clairement acceptée par les votant·es. L’augmentation du nombre de diplômes de bachelor dans les hautes écoles spécialisées (HES) fait partie des mesures de la première étape de mise en œuvre. Des moyens financiers sont disponibles à cet effet dans le cadre des contributions liées à des projets selon la LEHE. Le Parlement a adopté la nouvelle loi fédérale sur l’encouragement de la formation dans le domaine des soins le 16 décembre 2022.
En mai 2022, le Conseil des hautes écoles de la CSHE a chargé swissuniversities d’élaborer un concept pour un programme spécial visant à « augmenter le nombre de diplômes de bachelor HES en soins infirmiers ». Lors des échanges avec les HES et en particulier avec la Conférence spécialisée Santé, il est rapidement apparu que les défis à relever en vue d’une augmentation du nombre de diplômes étaient considérables. Du point de vue de swissuniversities, la principale difficulté réside dans le manque de demande pour ces formations. Cette situation est notamment liée à la mauvaise image de la profession infirmière. Du côté de l’offre, les obstacles sont également importants : les hautes écoles spécialisées ont du mal à trouver des enseignant∙es qualifiés et des locaux appropriés. Il manque encore des possibilités de formation pratique, tant en ce qui concerne les places de stage que l’infrastructure de simulation.
Les évaluations des besoins prévues par la loi dans les différents cantons ne seront probablement pas disponibles avant 2024. De plus, les différences régionales sont très importantes. En Suisse alémanique, les écoles supérieures (ES) doivent notamment être prises en compte dans l’analyse de la situation de l’offre et de la demande.
Le projet de concept de programme spécial en soins infirmiers adopté par la Chambre HES et le Comité a été remis à la CSHE en décembre 2022. Il aborde en détail les défis mentionnés et présente un état des lieux des mesures possibles qui, du point de vue des HES, pourraient contribuer à augmenter le nombre de diplômes de bachelor. La liste propose par exemple des mesures visant à atteindre de nouveaux groupes cibles, à augmenter le soutien aux étudiant∙es, à moderniser les curricula ou à contribuer à améliorer l’image de la profession infirmière.
Dans le concept du programme spécial en soins infirmiers, swissuniversities signale également que l’augmentation du nombre de diplômes en soins infirmiers est liée aux modalités d’admission dans le domaine de la santé. Les conséquences de changements profonds dans la pratique d’admission actuelle en ce qui concerne l’organisation de l’expérience du monde du travail et la sélection ne sont pas claires. Les travaux en cours sur ces deux aspects devraient donc être coordonnés.
Conformément à l’art. 9 de l’Ordonnance du Conseil des hautes écoles sur la coordination de l’enseignement dans les hautes écoles suisses, swissuniversities établit et publie la liste de concordance. Cette liste encourage la perméabilité entre les types de hautes écoles en réglant le passage au master pour les titulaires d’un bachelor d’un autre type de haute école (moyennant la réalisation d’un maximum de 60 crédits ECTS de compléments d’études). Cette liste offre donc de la clarté et de la sécurité aux étudiant∙es en leur permettant de planifier leurs parcours d’études entre les différents types de hautes écoles.
En juin 2019, le Comité a chargé la Délégation Enseignement d’élaborer une nouvelle liste sur la base de la précédente, datant de 2010. La Délégation a alors mené une première enquête auprès des hautes écoles concernant leurs besoins et leur utilisation de la liste de 2010. Onze principes de base encadrant l’utilisation de la liste de concordance ont été approuvés par la Délégation en août 2021. La Délégation a ensuite mené une large consultation en deux étapes au sein des Chambres afin d’adapter la liste des passages proprement dite. Cette consultation a duré une année et a conduit à l’introduction du principe d’une white list : afin de respecter l’autonomie de chaque haute école, celles-ci pourront librement choisir pour chaque passage si elles souhaitent figurer dans la liste des institutions accueillant dans leurs masters des diplomé∙es de bachelor d’un autre type de haute école. La liste a été finalisée par la Délégation Enseignement et approuvée par le Comité à l’automne 2022. La liste de concordance est publiée sur le site internet de swissuniversities et sera actualisée chaque année. et sera actualisée chaque année.
L’armée suisse et swissuniversities ont conclu à l’été 2022 un accord sur la gestion des étudiant∙es en service d’appui. Afin de soutenir les autorités ou d’augmenter la disponibilité de l’armée, l’armée suisse peut convoquer ses membres pour un service d’assistance. Lors de la pandémie du coronavirus, le service d’appui a pris une nouvelle ampleur et a conduit à la mobilisation de nombreuses personnes. De manière générale, les interventions au service de la société civile se multiplient (World Economic Forum WEF, interventions dans les régions de montagne, etc.). Comme le service d’appui est obligatoire, que la convocation peut se faire à court terme et qu’il n’est pas possible de la reporter, elle peut arriver à un moment inopportun pour les étudiant∙es et avoir des conséquences négatives sur leurs études. L’armée suisse et swissuniversities ont donc conclu cet accord dans le but d’offrir la flexibilité nécessaire, tant du côté de l’armée que de celui des hautes écoles et de faciliter la participation des étudiant∙es aux cours obligatoires et aux examens pendant le service d’appui. Après l’accord de 2014 sur le passage facilité des militaires en fin de service à l’année d’études suivante, l’accord sur le service d’appui est un nouvel exemple de la collaboration fructueuse entre l’armée suisse et swissuniversities à l’interface des études et de la formation militaire.
L’innovation dans l’enseignement est un thème prioritaire de la Délégation Enseignement depuis les débuts de swissuniversities. Pendant les années de pandémie, de nombreuses expériences ont pu être menées dans les hautes écoles avec de nouvelles formes d’enseignement numériques et certaines évolutions se sont naturellement accélérées. La rencontre du Réseau Enseignement, le 28 octobre 2022 au campus d’Olten de la FHNW, a donné l’occasion à une centaine de participant∙es des hautes écoles suisses de revenir sur ces développements récents et de partager leurs bonnes pratiques. La journée a commencé par une présentation de Jonna Korhonen, directrice de la division Politique des hautes écoles du Ministère finlandais de l’éducation et de la culture. En Europe, la Finlande est en effet reconnue pour son fort potentiel d’innovation et la contribution de Madame Korhonen a permis de mettre en perspective les mesures actuellement développées en Suisse. S’en est suivie une discussion entre expert·es, animée par Günther Dissertori, recteur de l’ETH Zürich, sur les développements, stratégies et défis des hautes écoles. L’après-midi a été consacrée à l’échange dans le cadre d’ateliers et à la présentation de nouveaux formats d’enseignement introduits dans les hautes écoles suisses. Cette journée riche en discussions a permis de mettre en lumière les progrès déjà accomplis dans l’enseignement, mais également le potentiel d’innovation certain encore à disposition des hautes écoles.
La réduction des abandons d’études est un objectif de la planification stratégique 2021-2024 de swissuniversities et également une priorité de la Coordination de la politique des hautes écoles suisse 2025-2028. Dans son papier de position transmis à la Conférence des hautes écoles CSHE en 2017, swissuniversities considère un « abandon des études » comme une sortie définitive du système des hautes écoles – c’est-à-dire du système des hautes écoles dans son ensemble, couvrant les hautes écoles universitaires, spécialisées et pédagogiques – sans l’obtention d’un diplôme. Les abandons survenant à un stade ultérieur des études sont également considérés comme problématiques. Néanmoins, cette définition ne recouvre pas les changements de cursus, de haute école ou de type de haute école aboutissant à l’obtention d’un diplôme. En effet, la réorientation n’est pas en soi considérée comme un problème par les hautes écoles suisses. Afin d’aider les étudiant∙es à trouver leur voie, il est important de différencier l’analyse et de mettre le soutien et les mesures adéquates à la disposition des jeunes tout au long de leur parcours de formation. Pour ce faire, swissuniversities a actualisé en 2022 son recueil de bonnes pratiques, regroupant des exemples d’offres de soutien offertes aux gymnasien∙nes et membres du corps étudiant pour faciliter leur transition vers le domaine des hautes écoles. Une rencontre du Réseau Enseignement organisée par la Délégation Enseignement le 6 mai à la PH Zürich a également permis de mettre en perspective la question de l’abandon des études dans le contexte international et à la lumière de différentes études de cas issues des hautes écoles.
La convention de coopération relative à la loi sur l’encouragement et la coordination des hautes écoles (LEHE) stipule que la Conférence des recteurs gère un centre d’information sur la reconnaissance de l’équivalence des diplômes suisses et étrangers (art. 6, let. 6). Cette tâche est assurée au sein du secrétariat général par Swiss ENIC. En 2022, Swiss ENIC a traité 2909 demandes sur le portail d’inscription électronique, soit environ 400 dossiers de plus que l’année précédente. L’augmentation du nombre de diplômes et de documents incomplets en provenance d’Ukraine et de régions en guerre a notamment donné lieu à des discussions. L’équipe de Swiss ENIC entretient des contacts réguliers et échange des bonnes pratiques avec les ENIC des autres pays. Elle participe notamment aux rencontres annuelles du réseau ENIC ainsi qu’aux rencontres DACH avec les pays germanophones voisins. L’échange au niveau national avec les spécialistes de la reconnaissance et de l’admission des hautes écoles suisses est également important : la gestion de la Commission d’admission et d’équivalence de la Chambre des hautes écoles universitaires ainsi que de l’examen complémentaire des hautes écoles suisses pour les étudiant∙es étrangers (ECUS) relèvent de la compétence du Swiss ENIC. Actuellement, les possibilités offertes par la technologie de la blockchain sont examinées : la blockchain pourrait être utilisée dans le domaine de la reconnaissance pour une transmission infalsifiable et aisée des diplômes et des certificats. Ce sujet sera traité de manière intensive dans les années à venir.
Tout au long de l’année, swissuniversities s’est engagée pour une association rapide aux programmes de recherche et d’éducation de l’UE.
Les hautes écoles suisses sont durement touchées par l’abandon des négociations relatives à l’accord-cadre entre la Suisse et l’UE et donc par la classification de la Suisse en tant que pays tiers dans les programmes de recherche et de formation. swissuniversities lance un appel à la politique de la formation et de la recherche pour qu'elle prenne les mesures suivantes permettant de garantir la position de pointe des hautes écoles suisses au niveau international :
Le développement rapide d’offres acceptables pour l’UE en vue d’une association à part entière.
La garantie durable d’instruments et de budgets qui réduisent les dommages de la non-association pour les hautes écoles.
L’orientation étroite des mesures actuelles vers les besoins des hautes écoles et du monde de la recherche.
Dans le cadre des programmes de formation Erasmus+, la Suisse est exclue non seulement des programmes d’échange, mais aussi de la construction d’un espace numérique européen de formation. Pour les hautes écoles, la conséquence est que les partenariats doivent être négociés de manière complexe, bilatéralement, alors que les obstacles administratifs augmentent. Tout cela a pour conséquence de rendre la Suisse moins attractive, tant pour les partenaires que pour les étudiant·es. Cette érosion des relations avec nos partenaires de l’UE aura des conséquences à long terme sur l’attractivité des hautes écoles suisses.
En tant que dimension de l’Open Science, Open Research Data (ORD) se penche sur la facilité d’accès et la réutilisation des données de recherche et promeut ainsi une recherche meilleure et plus efficace, pour le bien de la société dans son ensemble. Après la publication du Plan d’action national suisse pour l’Open Research Data en janvier 2022, les premiers appels à projets ont pu être lancés avec succès l’été dernier dans le cadre du Programme Open Science I, Phase B – ORD.
Pour la première fois dans ce cadre, un projet de coopération a vu le jour avec le Domaine des EPF, le programme Swiss Open Research Data Grants (CHORD). L’objectif de cette collaboration est de trouver davantage de synergies dans la collaboration transversale aux types de hautes écoles et dans l’utilisation des fonds publics, ainsi que de les rendre accessibles à toutes les disciplines. Lors des appels à projets, les chercheuses et chercheurs de toutes les disciplines et de tous les types d’institution académique sont ainsi invités à soumettre des propositions de projets. Le programme commun met en œuvre la ligne d’action A1.2 du plan d’action ORD et se compose de trois volets de financement (tracks A-C). Fin 2022, 27 propositions de projets ont été approuvées par la Délégation Open Science. Le prochain appel à projets de swissuniversities sera lancé au printemps/été 2023.
La mise en œuvre de la ligne d’action B5.2 du plan d’action ORD a été lancée en 2022 également. Elle vise à promouvoir le Data Stewardship et les spécialistes ORD dans toutes les hautes écoles et dans les institutions de recherche. Le Data Stewardship comprend la gestion et le contrôle des stocks de données d’une organisation dans le but de permettre l’accès aux données de recherche. En tant que tel, il fait le lien entre les chercheuses et chercheurs ainsi que les unités de support telles que l’informatique, les bibliothèques et les fournisseurs d’infrastructures. Les Data Stewards assument un rôle de conseil proactif auprès des chercheuses et chercheurs et servent de premier point de contact pour toutes les questions relatives aux données ouvertes de la recherche. Dans le cadre de l’appel à projets, toutes les institutions ayant droit aux contributions ont été invitées à décrire leurs idées et leurs intentions concernant le développement du Data Stewardship. 25 propositions de projets de 31 hautes écoles ont été soumises et approuvées.
La prise en compte de nouveaux critères lors de l’évaluation des carrières scientifiques continue de gagner en importance pour les hautes écoles, ce que souligne également la Coordination de la politique des hautes écoles à l’échelle nationale 2025−2028. swissuniversities a signé en septembre 2022 l’accord sur la réforme de l’évaluation de la recherche coordonné par la Commission européenne, Science Europe et l’Association des universités européennes (EUA). swissuniversities soutient le développement des critères d’évaluation pour la recherche, leur orientation sur la qualité, l’impact et la reconnaissance de la diversité des activités, pratiques et résultats de recherche.
Les objectifs de l’accord correspondent ainsi aux efforts de swissuniversities pour encourager la relève scientifique et les carrières diversifiées, qui sont d’une importance cruciale pour le succès des hautes écoles suisses et leur impact sur la société. La réforme de l’évaluation de la recherche contribue par ailleurs de manière significative au développement et à la consolidation de l’Open Science en Suisse.
Actuellement, swissuniversities coordonne la promotion de différentes approches et contributions, avec pour objectif le développement de l’évaluation de la recherche dans le contexte des plans d’action pour l’Open Access et l’Open Research Data. La mise en œuvre des efforts visant à développer les critères d’évaluation et les discussions qui en découlent avec les communautés de recherche se déroulent au sein des hautes écoles, dans le cadre de leurs stratégies respectives et en tenant compte de la diversité disciplinaire. swissuniversities soutient la réforme de l’évaluation de la recherche en poursuivant l’échange interinstitutionnel au niveau national ainsi qu’au sein du consortium international de l’accord «Coalition for Advancing Research Assessment».
Le début de l’année 2022 a été marqué par le rejet massif de l’initiative populaire pour une interdiction de l’expérimentation animale et humaine. Les discussions et débats lors de la campagne pour cette votation ont souligné une fois de plus l’importance et la nécessité d’un dialogue ouvert avec le public sur cette thématique. Le résultat sans appel du scrutin indique que le peuple suisse soutient fortement la recherche responsable menée en Suisse, y compris celle qui implique des animaux. Afin de préserver et renforcer cette confiance de la société, swissuniversities a mis sur pied la commission STAAR (Swiss Transparency Agreement on Animal Research), qui a pour but de soutenir les institutions publiques et privées concernées dans leur effort de transparence et de dialogue avec le public quant à l’utilisation d’animaux dans la recherche. Parallèlement, la commission SAFN (Swiss Animal Facilities Network) s’est appliquée à poursuivre et à renforcer les collaborations avec ses partenaires reconnus, notamment l’OSAV, le 3RCC et le réseau des AWO. La commission a également été soutenue par le groupe de communication SAFN, qui est composé de spécialistes en communication issus des institutions membres de la SAFN, ainsi que du 3RCC, du FNS, de la SCNAT et de la CEEA. Une attention particulière a également été portée à la coordination et au développement de synergies entre ces trois organes dédiés à l’expérimentation animale, i.e. la SAFN, le groupe de communication SAFN et STAAR. swissuniversities continue ainsi à promouvoir et à s’engager pour une recherche de qualité avec les animaux en prenant en compte les considérations éthiques inhérentes à la recherche in vivo.
La promotion de conditions de travail, d’enseignement et de recherche optimales a été au cœur des discussions en matière de soutien aux jeunes chercheuses et chercheurs durant l’année 2022. En effet, l’importance de la relève scientifique pour la recherche, l’économie et l’innovation dans notre pays ne saurait être suffisamment répétée. swissuniversities a offert aux hautes écoles différentes plates-formes pour échanger sur les défis rencontrés et les solutions développées dans le respect de leur autonomie. Celles-ci comprennent par exemple l’attribution de temps protégé dédié à la recherche, un soutien à la planification des carrières, une plus grande structuration de la phase post-doctorale et la création d’emplois permanents en-dessous du niveau professoral et de postes de professeur∙es assistant∙es en tenure track.
Pour faire suite à deux pétitions déposées auprès de l’Assemblée fédérale, le Conseil national a accepté, en juin 2022, un postulat qui demande un état des lieux sur les questions de précarité, d’’égalité et de relève académique. Dans ce contexte, swissuniversities s’engage également pour documenter la situation des jeunes chercheuses et chercheurs : en 2022, sur mandat de la Conférence suisse des hautes écoles, elle a mené une enquête pour dresser un panorama des types de postes existant au sein du corps intermédiaire. Le rapport qui en a découlé a notamment permis d’observer et d’analyser la diversité des emplois en-dessous du niveau professoral, la forte proportion de contrats à durée déterminée, ainsi que l’hétérogénéité dans les pratiques en matière de taux d’activité et de temps protégé.
swissuniversities a également poursuivi la coordination de programmes financés par des contributions liées à des projets. En particulier, le programme P-1 en matière de formation doctorale et le programme P-11 visant à renforcer le double-profil de compétence science-pratique ont contribué au renforcement et à la pérennisation de structures répondant aux besoins spécifiques de la relève des hautes écoles spécialisées et des hautes écoles pédagogiques. L’année 2022 a également donné lieu au premier monitoring de la Stratégie nationale suisse dans le domaine de la didactique disciplinaire. Les résultats de cette enquête illustrent les conditions cadres dans lesquelles la stratégie et le plan d’action correspondant ont été élaborés et traitent notamment largement les enjeux en lien avec les formations de master et de doctorat.
Le renforcement de l’égalité des chances, de la diversité et de l’inclusion représente une tâche importante et également une responsabilité sociale pour tous les types de hautes écoles et d’institutions. Il est donc un élément central de la Coordination de la politique des hautes écoles à l’échelle nationale 2025–2028, soumise en mai 2022 à l’intention de la Conférence suisse des hautes écoles (CSHE). Durant l’année sous revue, swissuniversities a par ailleurs élaboré une ébauche de projet soutenu par des contributions liées à des projets (période de subventionnement 2025–2028). Ce projet vise à soutenir toutes les hautes écoles dans leurs efforts institutionnels et structurels actuels dans le domaine de l’égalité et de l’équité des chances.
Actuellement, le programme « Diversité, inclusion et égalité des chances dans le développement des hautes écoles » (2021-2024) , également soutenu par des contributions liées à des projets, permet aux hautes écoles de mettre en œuvre leurs demandes et mesures spécifiques en matière de promotion de l’égalité des chances.
Les différents types de hautes écoles se sont également penchés en dehors du programme sur les questions et thèmes les plus divers concernant l’égalité des chances, la diversité et l’inclusion.
La Chambre des hautes écoles universitaires, par exemple, a déterminé durant l'année sous revue l’état d’avancement de la mise en œuvre des recommendations et des bonnes pratiques en matière d’occupation des postes de professeur·es (nominations) de 2020. L’enquête a révélé que les recommandations formulées à l’époque étaient largement appliquées tant au niveau des directions qu’au niveau des processus. La majorité des institutions ont édicté des directives ou des recommandations interfacultés pour les procédures de nomination et font appel à des services centraux qui assurent la coordination. Toutes les institutions ont fixé ou prévoient de fixer des objectifs pour la nomination de professeur·es.
Les résultats du Gendermonitoring des hautes écoles universitaires, présentés début décembre 2022, montrent que les efforts accomplis jusqu’à présent portent leurs fruits. Ainsi, la part de professeures lors des embauches est passée de 36% (années 2018–2020) à 41% (années 2019–2021) (cf. figure). Les résultats concernant la part de postes de professeur·es assistant·es en tenure track sont particulièrement encourageants. Toutefois, les mesures prises ne se sont pas encore répercutées de manière significative sur l’effectif total. La réflexion critique sur l’attribution des postes de professeur·es reste donc centrale pour la Chambre des hautes écoles universitaires.
La promotion de parcours professionnels non linéaires et incluant l’égalité des chances reste une préoccupation essentielle pour tous les types de hautes écoles. Elle est abordée notamment par la réforme de l’évaluation de la recherche.
Le domaine tertiaire en Suisse se compose, d’une part, des hautes écoles et des autres institutions du domaine des hautes écoles et, d’autre part, de la formation professionnelle supérieure (FPS). Les hautes écoles du tertiaire A se distinguent de la FPS (tertiaire B) par leur orientation vers la recherche et par la maturité (professionnelle, gymnasiale ou spécialisée) comme condition d’admission. La perméabilité, qui se manifeste également entre le tertiaire A et le tertiaire B, est un principe fort du secteur tertiaire suisse. Les hautes écoles soutiennent la perméabilité entre les deux domaines et ont élaboré de leur côté des réglementations pour l’admission des titulaires d’une formation professionnelle supérieure dans les filières de bachelor ou dans les offres de formation continue des hautes écoles. Au cours de l’année sous revue, swissuniversities s’est penchée sur les interventions politiques et les revendications des écoles supérieures, qui demandent leur rattachement au système des hautes écoles et notamment l’introduction de diplômes de bachelor et de master pour la formation professionnelle supérieure. Dans sa réponse au rapport du SEFRI ‘Positionnement des écoles supérieures’, swissuniversities a plaidé pour ne pas modifier un système qui fonctionne et qui a fait ses preuves, mais plutôt pour élaborer des solutions pour la formation professionnelle supérieure sans que celle-ci doive être rattachée au système des hautes écoles. Du point de vue de swissuniversities, les diplômes de bachelor et de master sont ancrés dans le système des hautes écoles et sont indissociables d’un enseignement basé sur la recherche.
Les conférences internationales jouent un rôle important dans la mise en réseau internationale des hautes écoles suisses. Grâce au financement du SEFRI, swissuniversities a assuré en 2022 l’organisation et la coordination de la présence des hautes écoles suisses lors des conférences internationales APAIE, NAFSA (Denver) et EAIE (Barcelone) afin d’offrir une visibilité internationale aux hautes écoles suisses et de répondre à son mandat de représentation. En 2022 également, l’APAIE s’est encore une fois déroulée de manière virtuelle. swissuniversities y était représentée avec un stand virtuel « study in switzerland+ ».
En revanche, après deux années de conférences internationales virtuelles à cause de la pandémie, deux conférences se sont à nouveau déroulées en présentiel au cours de l’année, à Denver et à Barcelone. La forte participation des hautes écoles aux deux conférences, notamment à Barcelone, a montré que le besoin de contact direct avec les partenaires internationaux était très fort. Selon notre enquête, la satisfaction des participant∙es était également très élevée.
Un stand suisse « study in switzerland+ », basé sur le design du site www.studyinswitzerland.plus, a été mis en place aussi bien lors de la NAFSA (surface de 24m2) que lors de l’EAIE (surface de 60m2). 15 délégué∙es de 7 hautes écoles suisses ainsi que deux collaboratrices de swissuniversities étaient présent∙es à la NAFSA. En ce qui concerne l’EAIE, swissuniversities a coordonné la participation d’une délégation de 84 personnes, soit 77 délégué∙es de 28 hautes écoles suisses, 4 représentant∙es de l’ESN et 3 collaboratrices et collaborateurs de swissuniversities.
(en CHF)
| Actifs | 2022 |
2021 |
| Actif circulant | 0 |
0 |
| Liquidités | 19’465’518 |
7’909’313 |
| Créances sur fournitures et prestations | 651’231 |
1’824’586 |
| Autres créances à court terme | 205’522 |
0 |
| Actifs de régularisation | 314’285 |
707’196 |
| Total actif circulant | 20’636’557 |
10’441’095 |
| Actifs immobilisés | 0 |
0 |
| Immobilisations financières | 40’040 |
40’040 |
| Immobilisations corporelles | 136’991 |
132’555 |
| Immobilisations incorporelles | 28’357 |
0 |
| Total actifs immobilisés | 205’388 |
172’595 |
| Total des actifs | 20’841’945 |
10’613’690 |
| Passifs | 2022 |
2021 |
| Capital étranger à court terme | 0 |
0 |
| Dettes sur fournitures et prestations | 323’295 |
304’157 |
| Dettes à court terme soumises à l’intérêt | 1’072’667 |
2’892’822 |
| Autres dettes à court terme | 129’583 |
158’610 |
| Comptes de régularisation passifs | 876’400 |
881’871 |
| Provisions à court terme | 311’300 |
114’000 |
| Total capital étranger à court terme | 2’713’245 |
4’351’459 |
| Capital étranger à long terme | 0 |
0 |
| Autres dettes à long terme | 15’752’494 |
3’325’160 |
| Provisions à long terme | 474’773 |
1’275’191 |
| Total capital étranger à long terme | 16’227’267 |
4’600’350 |
| Total capital étranger | 18’940’512 |
8’951’809 |
| Capital propre | 0 |
0 |
| Réserves | 1’430’876 |
1’454’487 |
| Report de pertes (report de bénéfices) | 231’005 |
-472’428 |
| Bénéfice de l’exercice (déficit de l’exercice) | 239’552 |
679’822 |
| Total des capitaux propres | 1’901’433 |
1’661’881 |
| Total du passif | 20’841’945 |
10’613’690 |
(en CHF)
| Compte de résultat | 2022 |
2021 |
| Cotisations des membres | 2’889’425 |
2’918’613 |
| Cotisations des membres projets | 257’703 |
221’380 |
| Cotisations Confédération selon LEHE | 1’442’818 |
1’454’152 |
| Remboursement cotisations Confédération LEHE | -10’110 |
-148’705 |
| Cotisations Confédération ordonnances | 716’500 |
640’550 |
| Remboursement cotisations Confédération ordonnances | -69’850 |
-155’876 |
| Contributions liées à des projets (CPr) Confédération | 1’659’171 |
2’537’225 |
| Remboursement contributions liées à des projets (CPr) Confédération | -81’234 |
-391’231 |
| Cotisations cantons selon LEHE | 1’442’817 |
1’454’152 |
| Remboursement cotisations cantons LEHE | -10’110 |
-148’705 |
| Contributions canton mandats/ordonnances | 782’977 |
919’603 |
| Financement de projets Commission européenne | 4’713 |
2’757 |
| Frais AMS | 797’373 |
855’259 |
| Contribution Hautes écoles | 243’175 |
276’577 |
| Cotisations de tiers | 17’260 |
11’699 |
| Réduction du rendement TVA | -122’547 |
-220’748 |
| Produit d’exploitation | 9’960’081 |
10’226’705 |
| Comptabilité des fonds fiduciaires projets et programmes | 33’651 |
51’140 |
| Salaires | -5’490’041 |
-5’315’508 |
| Honoraires d’experts | -347’098 |
-379’967 |
| Dépenses d’assurance sociale | -1’208’213 |
-1’156’895 |
| Autres charges de personnel | -70’153 |
-105’411 |
| Charges de personnel | -7’115’505 |
-6’957’782 |
| Charges de locaux | -830’911 |
-992’046 |
| Entretien, réparations, dépenses de leasing | -15’057 |
-17’157 |
| Prestations de tiers | -974’538 |
-1’039’565 |
| Assurances choses, taxes | -8’727 |
-9’145 |
| Dépenses d’énergie et d’élimination des déchets | -11’004 |
-12’938 |
| Dépenses administratives | -262’489 |
-250’093 |
| Bibliothèque | -5’555 |
-5’255 |
| Dépenses informatiques | -148’266 |
-154’514 |
| Dépenses publicitaires | -287’742 |
-315’167 |
| Autres charges d’exploitation | -105’950 |
-277’159 |
| Charges financières | -61’169 |
-87’936 |
| Résultat financier | 10 |
5 |
| Amortissements machines et appareils | -32’209 |
-30’540 |
| Amortissement mobilier et équipements de bureau | -13’476 |
-13’254 |
| Amortissements immobilisations incorporelles | -7’089 |
0 |
| Autres charges d’exploitation | -2’764’173 |
-3’204’766 |
| Produits apériodiques | 343’213 |
566’865 |
| Frais apériodiques | -218’572 |
-2’691 |
| Autres produits hors exploitation | 856 |
352 |
| Produits/charges extraordinaires | 125’498 |
564’525 |
| Bénéfice/déficit de l’exercice | 239’552 |
679’822 |
Recteur Université de Genève, UNIGE Président de swissuniversities
Rectrice Université de Fribourg, Unifr Vice-présidente ex officio
Rectrice Haute École Spécialisée de Suisse occidentale, HES-SO Vice-présidente ex officio
Recteur Pädagogische Hochschule Zürich, PH Zürich Vice-président ex officio
Recteur Fachhochschule Graubünden, FHGR
Président Eidgenössische Technische Hochschule Zürich, ETH
Recteur Haute École pédagogique des cantons de Berne, du Jura et de Neuchâtel, HEP-BEJUNE
Secrétaire générale swissuniversities avec voix consultative
Recteur Berner Fachhochschule, BFH
Président École polytechnique fédérale de Lausanne, EPFL
Président de direction Fachhochschule Nordwestschweiz, FHNW
Recteur d'OST; Fachhochschule Ostschweiz, FHO / OST – Ostschweizer Fachhochschule
Rectrice Haute École pédagogique Fribourg, HEP | PH FR
Directeur Haute École pédagogique du Valais, HEP-VS / PH-VS; jusqu'au 30 mai 2022 Co-directeur ad interim Peter Summermatter
Recteur Haute École pédagogique Vaud, HEP Vaud
Rectrice Interkantonale Hochschule für Heilpädagogik, HfH
Rectrice Hochschule Luzern, HSLU; jusqu'au 30 novembre 2022 Recteur Dr Markus Hodel
Recteur Kalaidos Fachhochschule Schweiz, Kalaidos
Recteur Pädagogische Hochschule Bern, PHBern
Recteur Pädagogische Hochschule Graubünden, PHGR
Rectrice Pädagogische Hochschule Luzern, PH Luzern
Rectrice Pädagogische Hochschule Schaffhausen, PHSH
Recteur Pädagogische Hochschule Schwyz, PHSZ
Recteur Pädagogische Hochschule St. Gallen, PHSG
Rectrice Pädagogische Hochschule Thurgau, PHTG; jusqu'au 28 février 2022 Recteur ad interim prof. Dr Thomas Merz
Rectrice Pädagogische Hochschule Zug, PH Zug
Directeur Scuola universitaria professionale della Svizzera italiana, SUPSI
Rectrice Universität Basel
Recteur Universität Bern, UniBE
Recteur Université de Lausanne, UNIL
Recteur Universität Luzern, Unilu
Recteur Université de Neuchâtel, UniNE
Recteur Universität St. Gallen, HSG
Recteur ad interim Università della Svizzera italiana, USI; jusqu'au 9 mai 2022 Recteur Prof. Boas Erez
Recteur Universität Zürich, UZH
Rectrice Zürcher Hochschule der Künste, ZHdK; jusqu'au 30 septembre 2022 Recteur Prof. Dr Thomas D. Meier
Recteur Zürcher Hochschule für Angewandte Wissenschaften, ZHAW
Directeur Pädagogische Hochschule FHNW, PH FHNW; jusqu'au 28 février 2022 Directrice Prof. Dr Sabina Larcher (*participe à l’assemblée plénière comme invité)
Directeur Dipartimento formazione e apprendimento della SUPSI, SUPSI-DFA (*participe à l’assemblée plénière comme invité)
Dr Martina Weiss
Secrétaire Générale
Dr Sabine Felder
Secrétaire Générale Suppléante / Responsable du domaine Enseignement et de l'Infrastructure
Etienne Dayer
Responsable de la Chambre des hautes Écoles spécialisées
Dr François Grandjean
Responsable de la Chambre des hautes Écoles universitaires
Dr Andrea Hungerbühler
Responsable de la Chambre des hautes Écoles pédagogiques
Noëmi Eglin-Chappuis
Co-responsable du domaine Recherche et Développement
Dr Stefanie Wyssenbach
Co-responsable du domaine Recherche et Développement
Rahel Imobersteg
Responsable du domaine Politique des hautes Écoles
Dr Dimitri Sudan
Responsable du domaine Relations internationales
Livia Blarasin
Responsable des Finances
Barbara Jgushia
Responsable des Ressources humaines
Dietrich Lindemann
Responsable de l'Informatique
Josefa Haas
Responsable de la Communication
